Rosaire Bibique - Rosary Biblical -

Le recouvrement de Jésus au Temple

Jésus est dans sa douzième année ce qui est chez les Juifs le début de l‘âge de la maturité spirituelle. Il doit se rendre à Jérusalem. Lors de leur retour vers Nazareth, Marie et Joseph vivent une épreuve angoissante. Pendant trois jours, ils perdent la trace de leur enfant.

Probablement ce trajet se faisait par groupe avec d’autres familles. Marie et Joseph doivent s’en remettre à Dieu, lui faire confiance. De même Marie, seule et veuve devra faire face à la Passion de son fils, 21 années plus tard. Une fois de plus, le Saint-Esprit prépare ici son coeur. Lors de la Passion, elle perdra si on peut dire, son fils trois jours jusqu’au moment de la résurrection.

Dans le Temple le jeune Jésus s’impose aux Docteurs de la Loi. L’ordre naturel est inversé : l’enfant détrône les Sages.

Ces docteurs de la Loi, Jésus les retrouvera 18 ans plus tard dans des circonstances plus dramatiques.

Lorsque je tremble ou lorsque je ne comprends pas ce qui m’arrive, ai-je le réflexe de me décrisper, de lâcher prise et de m’en remettre à la Divine Providence ?  Marie et Joseph sont surpris par la réponse énigmatique de Jésus.

Ils l’acceptent sans véritablement la comprendre. Jésus affirme sa relation particulière à son Père.

Il en est de même pour nous, lorsque les épreuves de la vie nous désorientent, nous accablent ou nous bousculent. Quelle est la signification que Marie retrouve Jésus dans le Temple et pas ailleurs ?

Probablement pour signifier qu’une mère ou bien une famille qui a perdu un proche le retrouvera dans l’Eglise auprès du Seigneur.

Notons qu’il n’y a aucune parole de Joseph ! Aucune réprimande de Marie !    

La recherche paisible du Sauveur est la grâce de ce mystère.

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La présentation au Temple

Marie poursuit le plan de Dieu. Elle avance vers la sainteté en compagnie de Joseph. Ils appliquent les prescriptions religieuses en allant au Temple avec l’Enfant Jésus. Par ce geste, les Juifs reconnaissent que toute vie appartient à Dieu.

Marie apprend du vénérable Syméon, exemple de sainteté pour nous, qu’elle va devoir affronter de épreuves, sans comprendre de quoi il s’agit.

Elle renouvelle sa confiance en Dieu. L’annonce de la passion est ici faite par ce vieillard qui s’exprime sous l’action du Saint-Esprit.
Hélas, à notre époque, la Loi de Dieu est mal comprise et difficilement acceptée dans sa totalité.

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La naissance de Jésus

Marie passe du stade de l’observation à celui de l’expérience personnelle. Elle qui n’a pas connue le péché originel met au monde Jésus, sans douleur. Saint Jean traduit en ces paroles ce mystère bouleversant : « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). Quelle grâce de pouvoir serrer dans ses bras Jésus, nouveau-né !

Jésus se montre aux Juifs et aux païens, aux plus simples (les bergers) et aux plus savants (les mages) plein d’humilité de fragilité tandis que les Anges chantent la gloire de Dieu : Gloria in excelsis Deo !

Le Fils de Dieu est fait homme. Il s’est fait pauvre, lui qui est riche pour qu’en sa pauvreté nous trouvions la richesse, celle qui est éternelle.

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La visitation

Même si elle se pose bien des questions dans son cœur, Marie se met en route prestement dans sa hâte de se mettre au service d’Elisabeth. Ainsi, pendant trois mois elle va pouvoir se préparer la naissance de Jésus : apprendre comment le mettre au monde, comment le nourrir. Probablement elle va filer et coudre en premier les vêtements de son neveu.
La toute jeune Marie, pas encore instruite en qualité de mère, retrouve sa cousine, qui attend un enfant dans sa vieillesse.

En la voyant, Elisabeth, inspirée par le Saint-Esprit prononcera le « vous êtes bénie entre toutes les femmes » que l’on retrouve dans le Je vous salue Marie. Dans le même la présence de Jésus sanctifie Jean (le Baptiste) dans le sein de sa mère.

La joie de l'amitié simple, l'amour du prochain sont les reflets du Saint Esprit. Marie se laisse guider par l’Esprit Saint. Elle fait totalement confiance à Dieu.

   

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L'annonciation

Toute l’humanité, particulièrement tous ceux qui étaient « aux Enfers » (Shéol) comme les patriarches, les prophètes, les justes qui ne pouvaient accéder au Paradis sont suspendus aux lèvres de Marie.

A l’annonce de l’Ange, Marie répond en acceptant de changer ses plans personnels pour réaliser le plan de Dieu sans véritablement savoir ce qu’il est et comment elle peut le réaliser. Elle aurait pu répondre : « Attends un peu, je vais d’abord habiter avec Joseph » ! Aussitôt elle répond sans hésiter : « fiat ».

Elle fait confiance à Dieu. Elle sait pourtant en prononçant ce « oui, j’y consens », que la Loi Juive la considérant comme adultère pourrait condamner son enfant à mort et elle-même à la lapidation (Lévitique 20,10 ou Deutéronome 22,22).

On peut imaginer combien tous les justes en attente « aux enfers » ont exulté de joie à cette réponse : le Sauveur pourra en temps venu, leur ouvrir les portes du Paradis.

Le compliment de Dieu transmis par Gabriel est si puissant sur son cœur que Marie donne immédiatement son consentement à l’incarnation du Verbe.

En même temps elle fait preuve d’une admirable humilité devant la grâce unique : être celle qui enfante le Sauveur.

Le germe du mystère de la Rédemption est annoncé dans le nom de l’enfant. « Jésus » signifie « Dieu sauve » (Lc 1,31).

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Rosaire Biblique

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