Toute l’humanité, particulièrement tous ceux qui étaient « aux Enfers » (Shéol) comme les patriarches, les prophètes, les justes qui ne pouvaient accéder au Paradis sont suspendus aux lèvres de Marie.
A l’annonce de l’Ange, Marie répond en acceptant de changer ses plans personnels pour réaliser le plan de Dieu sans véritablement savoir ce qu’il est et comment elle peut le réaliser. Elle aurait pu répondre : « Attends un peu, je vais d’abord habiter avec Joseph » ! Aussitôt elle répond sans hésiter : « fiat ».
Elle fait confiance à Dieu. Elle sait pourtant en prononçant ce « oui, j’y consens », que la Loi Juive la considérant comme adultère pourrait condamner son enfant à mort et elle-même à la lapidation (Lévitique 20,10 ou Deutéronome 22,22).
On peut imaginer combien tous les justes en attente « aux enfers » ont exulté de joie à cette réponse : le Sauveur pourra en temps venu, leur ouvrir les portes du Paradis.
Le compliment de Dieu transmis par Gabriel est si puissant sur son cœur que Marie donne immédiatement son consentement à l’incarnation du Verbe.
En même temps elle fait preuve d’une admirable humilité devant la grâce unique : être celle qui enfante le Sauveur.
Le germe du mystère de la Rédemption est annoncé dans le nom de l’enfant. « Jésus » signifie « Dieu sauve » (Lc 1,31).
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